Friday, October 26, 2007

13 items que j'apporterais avec moi en cas d'évacuation

Les incendies dans le sud de la Californie m'attristent beaucoup. Ayant visité San Diego au début de l'année (et ayant a-do-ré l'endroit), je sympatise très fort avec les gens qui ont dû évacuer leur domicile, tentant de sauver des souvenirs, des trésors sans prix.

1. Mon ordinateur portable (j'ai toutes mes photos et des années de boulot là-dedans...)
2. Mes albums photos (de l'ère pré-numérique, mes numériques aussi)
3. Quelques-uns de mes bijoux (valeur sentimentale surtout)
4. Les boîtes des dessins de mes filles (mais bon, ça prendrait pas mal de place dans la valise de l'auto...)
5. Ma boîte de souvenirs (là, on commence à être tassé dans l'auto)
6. Mon appareil photo et mes batteries (qui sont toujours chargées, prêtes à faire feu -oh le vilain jeu de mot-)
7. Quelques livres (de beaux livres, des livres qui font du bien à l'âme et 2-3 pour passer le temps)
8. Une trousse pour dessiner, bricoler, peindre, faire des collages (faut bien faire sortir le méchant quand on est dans une situation extrême) et mon cahier-porfolio
9. Un cahier (j'en ai des tas qui n'attendent qu'une raison d'exister) et des crayons pour raconter (exorciser?) ce qui m'arrive
10. Quelques DVDs (ceux que j'aime voir et revoir, qui me font du bien)
11. Mes courtepointes (joindre l'utile à l'agréable!)
12. Mes recettes (certaines ont une valeur inestimable...)
13. Ma flûte traversière (mon premier achat d'importance, à 14 ans)

(Vous remarquerez qu'il n'y a aucun biens dits «essentiels» dans ma liste. Ça, c'est plus facile à retrouver, à se procurer que des souvenirs...)

Thursday, October 25, 2007

L'Halloween

J'adore l'Halloween. Pas tellement pour me costumer, je n'aime pas vraiment ça, d'ailleurs, je me demande bien où mes filles sont allées chercher cette passion du déguisement. Elles ont un costumier bien garni (bijoux, foulards, perruques, vieux vêtements d'une autre époque, et j'en passe) depuis plusieurs années et il sert toujours.

Non, moi, ce que j'aime, c'est donner les bonbons aux enfants. Fini le temps où je trottinais avec mes cocottes dans le quartier à la recherche des maisons généreuses. Là, je fais partie des maisons en sucre d'orge. J'aime jaser avec les "Halloweeneux", les taquiner. Certaines personnes sont découragées de voir des ados (presque des adultes dans certains cas) qui passent encore l'Halloween. Moi, ça me fait rire et je les trouve pas mal courageux, surtout s'ils se font r'virer d'bord une maison sur deux.

Chaque année je porte un accessoire à défaut du costume. Je ne sais pas ce que ce sera cette année; mais je suis tellement contente, je ne serai pas à l'extérieur pour le travail (contrairement à l'an dernier), yé!

Comme je n'habite pas sur une rue où il y a beaucoup de petits enfants, j'ai moins de visiteurs que si j'étais située dans les rues un peu plus à l'ouest. Ce qui fait que lorsque de petits monstres, des princesses et des vampires sonnent à ma porte, ils en ont pour leur argent!

Sunday, October 21, 2007

Des nouvelles de mes mots doux

La distribution s'est continuée aujourd'hui:

• Un dans le journal du restaurant où l'on a déjeuné.
• Un autre dans la boîte de réception des films d'un sexshop (au grand dam de ma fille).
• Finalement, dans un grand magasin, dans les poches de pantalons grandes tailles.

Demain, une autre région est visée...

A+
Béa!

Sous un autre angle

Hier Elliot est venu me rendre visite pour son «cours» de photo (une de mes nouvelles activités marraine-filleuls, c'était le tour d'Anaïs vendredi soir). Il regardait les dessins qu'il m'a offerts qui sont affichés sur mon armoire et il semblait un peu perplexe devant celui-çi:Je lui ai dit que je trouvais son camion très beau, qu'il avait probablement perdu ses trois roues, c'est pourquoi elles traînaient à côté de la route. Il s'approche un peu plus près, tourne le dessin (encore scotché sur mon armoire) et me dit: "Ah, c'est mieux comme ça!
Tu vois bien que c'est un gâteau d'anniversaire avec des chandelles et avec un cadeau à côté..." Ben oui, c'est trop vrai... Pas trop «quick» la marraine, hein?

Friday, October 19, 2007

13 choses que j'aime faire avec/pour mes filles

1. Les coiffer (sécher ou aplatir les cheveux)
2. Regarder un film, une série télé (au cinéma ou à la maison)
3. Débarrasser la table (en gang ça va vite et on en profite tout le temps pour se jaser)
4. Aller les reconduire ici ou là, faire le taxi quoi! (Mon chum aussi aime ça)
5. Avoir la possibilité de leur donner une allocation (elles ont beaucoup appris grâce à ça)
6. Les écouter se raconter
7. Leur parler
8. Partager des coups de coeur, des passions
9. Se coller
10. Magasiner (pas pour les achats, pour le temps passé ensemble)
11. Manger au restaurant (on se presse moins pour manger dans ce temps-là)
12. Aller en vacances (près ou loin)
13. Prendre soin d'elles lorsque quelque chose ne va pas (peu importe quoi)
J'vous l'ai-tu déjà dis que j'les adore? :-)

Thursday, October 18, 2007

Mots doux

Inspirée par une idée du livre de Keri Smith, j'ai tout de même mis son application en mode de veille. Des projets, j'en ai à la tonne, le temps me manque parfois. Entre la couture, les collages, la production de livre, la photo, le blog, ben je travaille aussi!

C'est finalement Andrea (mieux connue sous le nom de Hula) qui m'a redonné un petit boost pour me remettre en mode action en ce qui concerne les mots doux.

Le principe est simple: distribuer (ou plutôt laisser traîner) des petits bouts de papiers sur lesquels on inscrit des mots doux. C'est un cadeau anonyme à un étranger, question de l'inspirer, de le faire sourire, réfléchir même. Vous voulez un exemple de ce que j'ai écrit? Ben des trucs du genre:

• La vie est belle, n’est-ce pas?
• Tu es une personne extraordinaire.
•Utilise des sacs réutilisables lorsque tu fais tes courses. C’est bon pour moi. Merci, Ta planète xx
•Sois chaleureux avec les gens que tu aimes.
•Le bonheur, c’est contagieux.
Etc...

J'ai également trouvé un concept pour signer mes mots doux" Je les signe Béa, pour Bonne Action (B-A), cool, hein? M'entsuka, ch'trouve ça cool, bon... :-)

La distribution a débuté hier, mes premières victimes: une boîte aux lettre, entre 2 pages du journal local à la station service du coin et un dernier dans la clôture de l'école de ma fille (j'y étais pour une rencontre qui n'a finalement pas eu lieu).

Il me reste un plein panier à distribuer, mais je savoure ce plaisir. Je ne pars pas en expédition comme Andrea l'a fait, j'en traîne toujours sur moi et je les laisse là où je suis inspirée. Demain je dois aller à Montréal pour le travail (pour un meeting et pour filmer), alors attention la grand'ville, Béa arrive!

Tuesday, October 16, 2007

Le lit de Miranda

Une chambre, c'est un refuge, son endroit à soi, surtout quand on ne la partage pas. Mes filles ont ce sentiment d'une place à soi très fort. C'est cool. Et si l'on est restreint par l'espace (les vieilles maisons de la classe moyenne ont des pièce pas mal petites, j'vous dis pas), l'imagination, elle, a toute la place nécessaire. Sur son lit (eh bien, oui, il était fait ce jour-là, yé!), on retrouve généralement toute une ménagerie, bien disposée, disciplinée, pas de chicane dans ma cabane. Depuis quelques semaines, les bibittes qui trônent sur son lit sont pas mal «vertes» (à part l'ours polaire, mais bon, vous me suivez...?) avec les hippopotames au coeur de toute la patente.

Les hippopotames sont source de souvenirs divers, mais le plus important est le nom que Miranda leur donnait lorsqu'elle était enfant. Elle a eu beau commencer parler à un très jeune âge elle modifiait parfois certains mots plus difficiles (hippopotame avant 2 ans, genre). Elle les appellait des petits potames. Trop mignon, hein? C'est resté... J'ai offert un «petit potame» à Eliane l'an dernier. La tradition (fort jeune, je vous l'accorde) se perpétue!

Imagini

Découvert ça chez une bloggeuse (je sais plus qui) rappellé par une autre bloggeuse. J'ai décidé de le mettre en ligne, ce portrait visuel me représentant.



Friday, October 12, 2007

Échange de photos +1

Vous lisez l'anglais? Vous aimez la photo?
Vous aimez recevoir des trucs chouettes par la poste?
Vous avez envie d'élargir vos horizons?

Eh bien rendez-vous ici... Ani donne les détails d'un échange de photos +1 (le +1 étant un élément à inclure dans l'envoi; une feuille tombée d'un arbre, une carte postale, une recette, etc...)

J'adorrrrrre les échanges!

13 choses que j'ai vues en allant travailler (en auto)

1. Des travaux sur la route
2. Des gens pressés
3. Des gens pas pressés
4. Des bouchons de circulation
5. Un pont
6. Un viaduc en reconstruction
7. Des gros camions qui prennent beauuuuucoup de place
8. Des gens malpolis
9. Des derrières de voitures
10. Des champs de maïs pas encore récoltés
11. Des magasins, des restaurants, des stations service
12. Des policiers (bof, très peu)
13. Du brouillard, de la pluie, de la bruine

Thursday, October 11, 2007

Faire les fous


Passer du temps avec des enfants, c'est s'offrir des moments de folie. De jolies folies, rien de «wild», des niaiseries toutes simples et agréables. Avec mes filleuls (qui sont jumeaux), je redécouvre ce plaisir, mes filles ayant déjà quitté l'enfance. Vendredi dernier, je suis allée les chercher à l'école et ensemble on a bricolé, pris une collation (pas santé, on s'entend, je suis la marraine!) et joué dehors (basketball et corde à danser).

Ils ont fait des bulles avec leur jus en soufflant dans la paille, ramassé avec les doigts les glaçons de leur verre pour les mettre dans leur bouche, les laisser fondre et même, un peu, les laisser dégouliner sur le menton, pour rire. C'est sûr qu'on ne fait pas ça au resto, à table en famille, mais en tête-à-tête avec la marraine, on se laisse aller!

Et moi? Ben moi, je regarde, je rigole, je prends des tas de photos (85 en 90 minutes!) et je me rappelle les bons moments avec mes filles au même âge, mon enfance aussi... Bref, c'est adorable du temps de qualité en bonne compagnie.

Merci Anaïs, merci Elliot

Marraine xx

Friday, October 05, 2007

Nouvelle chronique

Inspirée par elle, j'ai décidé de débuter une nouvelle chronique: «Bien chez soi». On a tous dans nos maisons des petits coins adorables, inspirants qui font la différence entre habiter quelque part et vivre chez soi. Alors, de façon décousue, des petits bouts de mon chez-moi...

Lorsque j'ai acheté la maison, elle appartenait à un ébéniste qui nous avait gracieusement laissé son meuble de travail. Une fois peinturé, le comptoir sablé et huilé, ben, ça a donné un très beau résultat. Comme on n'a pas beaucoup d'espace dans la cuisine, ça nous sert de second plan de travail. Pratique, simple et champêtre, j'adore!

13 patentes que je trouve dégoûtantes

1. Les bibittes (gluantes, rampantes, volantes, puantes)
2. Marcher dans une ville et sentir les effluves des égoûts
3. Les enfants qui ont la morve au nez (les bébés, c'est correct)
4. Les gens qui reniflent plutôt que de se moucher (ça goûte-tu bon ou quoi?)
5. L'eau sur les comptoirs des salles de bain publiques (le papier de toilette à terre aussi, ouache)
6. L'odeur de transpiration (genre "j'ignore que l'antisudorifique existe")
7. La texture des raisins secs (ça fait gnouschwish sous la dent, beuuurk!)
8. Un assiette de poisson quand la tête est encore là (en fait, le poisson tout court)
9. L'odeur des cheveux des enfants après une journée chaude (surtout s'ils ont joué dans le sable)
10. Les ongles crottés (on veut pas savoir ce que ce c'est)
11. Les gens qui mangent la bouche ouverte (à part pour faire une joke, ça je trouve ça très drôle)
12. Les gens qui crachent à terre (franchement... grow up!)
13. Les enfants qui grattent leurs bobos (j'aime autant pas imaginer un adulte qui fait ça...)

Thursday, October 04, 2007

Mère et fille(s)

Être mère, c'est big. Être mère d'une fille, c'est bigger. Je m'explique...

À partir du moment où un petit coeur se met à battre dans notre bédon, notre corps est complètement chamboulé: fatigue, nausée, lourdeur, enflûre, etc. Et s'il ne s'agissait que de notre corps! Ben non, les émotions se mettent de la partie et notre cerveau se met en vitesse super-galactique: est-ce que je serai une bonne mère, est-ce que je suis prête pour ça, est-ce que c'est le bon moment, et patati et patata.

Changements, remises en question, émotions dans le tapis et on appelle ça la plénitude de la maternité! Ben, c'est vrai... C'est juste que ça vient avec les petits "hics" énoncés précédemment. 9 mois, c'est long, ça permet de répondre à ces questions, ça permet de s'habituer à l'idée de penser aux autres avant soi, ça permet de se mettre en mode "môman".

J'ai eu une première fille dans des conditions pas très idéales. Quoique non, elles étaient idéales, le père en moins: ma famille était très présente et supportante, mes amies compréhensives et dévouées, ma santé excellente (j'ai donné un concert 2 jours avant d'accoucher et j'allais encore danser dans les derniers jours) et mon moral numero uno.
Quand on m'a tendu mon bébé après plusieurs heures de travail (mais un accouchement rapide), je n'arrivais pas à "voir" si c'était un garçon ou une fille, malgré ses jambes grandes ouvertes. J'étais dans un état second, mon cerveau n'arrivait pas à décoder l'information, pourtant évidente. C'est à ce moment-là que je suis devenue mère, d'une fille.

Avoir une fille, c'est pas un fardeau, c'est pas plus compliqué, c'est pas un paquet de problèmes (ce qui n'est pas le cas en Inde où j'ai entendu à la radio ce matin qu'on se débarrassait parfois de foetus féminins pour ne pas se ruiner, parce que là-bas, l'histoire de la dot, c'est pas de la tarte...). Avoir une fille, quand on est une fille, c'est avoir la possibilité de tisser un lien très étroit avec quelqu'un qui va traverser les mêmes étapes que l'on a traversées dans un monde différent avec des influences différentes, mais avec un petit peu de soi.

Je m'explique. Quand j'étais enfant, j'ai vécu des choses de filles dans un monde "x". En vivant avec ma fille, je l'ai guidée, influencée et elle vit les mêmes choses mais dans un monde "y". Ce que je lui ai donné, elle s'en sert pour sa vie. Et j'ai choisi de lui donner le meilleur de ce que j'ai moi-même reçu de ma mère. On espère ainsi améliorer l'éducation que l'on donne à nos filles, j'imagine. Promouvoir le meilleur en évitant le pire.

Pourtant, le pire, les filles le vivent quand même. Et c'est peut-être nécessaire: les difficultés font probablement de nous des personnes plus fortes, mieux équipées. On peut toutefois mieux les guider, les prévenir, les préparer au "pire".

Sans faire de promotion ici, je seconde Guylaine qui parle d'une compagnie qui vend de la beauté (son message a beau être intéressant, on veut vendre ici...) d'une façon un peu plus saine, un peu plus réfléchie.

Wednesday, October 03, 2007

Ennuyance

Mon amour est parti pis j'm'ennuie... Pas de panique Monique, il sera de retour très bientôt. C'est fou, autrefois j'aurais été tellement contente de me retrouver un peu seule, pas d'homme à la maison. Le grand amour fait ça aux gens, ça les rend dingo quand l'être aimé part pour quelques heures, quelques jours. J'ose même pas imaginer ce que ce serait s'il partait pour des semaines!

On essaie donc de s'arranger comme des grandes filles, Ali et moi. Je travaille plus (les soirs aussi), je fais la cuisine (faut bien manger), j'écoute la télé sans trop regarder à ma gauche (là où Claude se trouve normalement) et je dors avec un oreiller dans les bras (no comment...). Ah et puis demain j'ai ma copine qui vient me rejoindre pour que l'on travaille à notre beau projet.

Bonne nuit mon amour, fais de beaux rêves!