Ouvre-moi ta porte!

Depuis peu, j'ai commencé à voir les portes différemment. Ce qui servait à garder la chaleur à l'intérieur ou les moustiques à l'extérieur est devenu une toute autre chose. Les portes, lorsque libérées de leur utilité première, arrivent à s'exprimer. Elles disent qu'elles sont en quête d'une identité, qu'elles sont pimpantes ou encore qu'elles se sentent coincées. J'aime les portes quand elles me font me retourner, quand l'envie de les photographier me prend, malgré le ridicule que cela comporte parfois. Mais la peur du ridicule me délaisse en douce, hourra! Au point où, lorsque les grands froids décideront de passer à autre chose, je pars en safari-photo de portes! Montréal et la banlieu n'ont qu'à bien se tenir... Ah, et puis si vous croyez que je suis dingo, eh bien, je ne suis pas la seule (fiou!). Tiens, ça me rappelle qu'enfant, la porte de garage double a eu la chance d'être remodelée par les artistes de la famille. De vert olive (beuuuuurk) à un dessin minimaliste légèrement enfantin (oulala les flyés de la rue Tanguay) à un beau jaune (me semble...). Je n'ai plus peint les portes de la maison depuis, mais avec mes impulsions de décoration, on ne sait jamais!