Depuis 2 semaines, je couds des badges à ma petite scoute; une banane sur la chemise, sizainière oblige, et des badges sur sa couveture de camp (souvenir de San Diego, camp d'hiver et un Bourriquet qui vient d'une amie). À l'idée d'avoir à sortir ma machine à coudre, j'ai -et c'est incompréhensible- toujours un petit haut-le-coeur. Et pourtant... Pourtant, j'adore coudre. Quand ma Brother me ronronne dans les oreilles, c'est quasiment une berceuse. Et j'ai fait tellement de beaux projet grâce à elle (et à l'antiquité si souvent baptisée de tous les noms du ciel et de l'enfer que j'avais auparavant): courtepointes (une pour le premier lit d'Alizée, une autre pour le lit de bébé de ma nièce Jade et une autre pour Alizée lorsqu'elle est «partie» au pensionnat), bavoirs et gants de toilette pour les nouveaux arrivants de la planète Terre, literie du lit de bébé de Miranda, costumes d'Halloween variés et depuis quelques années des cadeaux pour Elliot et Anaïs, mes filleuls (sacs de plage, coussins, serviettes thématiques).
Et tout ça, sans patron. Je suis allergique, au sens figuré, c'est sûr. Ça me rappelle trop la jaquette laide du cours d'économie familiale et la robe rose flash, full années '80 que je n'ai jamais portée (j'aime les trucs à la mode, mais tsé chus pas folle quand même!). J'ai eu ma période rideaux aussi. J'en ai fait un char pis une barge des rideaux! Pis comme je ne jette rien, vous devriez voir les agrès qui sommeillent dans mes bacs de tissus -in case je me déciderais à les transformer en kèke chose de bien, pff, ouin, me semble-. Ça fait un gros 2 ans que j'ai acheté tout le tissu qu'il me faut pour recouvrir une vieille courtepointe dans laquelle je m'enrobe pour regarder la télé. C'est ma grand-mère Jeannette (que je n'ai pas vraiment connue, elle est décédée alors que je n'avais que 4-5 ans) qui a fait cette courtepointe. Lorsqu'Alizée a eu besoin d'une couverture pour son premier lit de grande fille, je l'ai récupée. Elle était dans un état lamentable et je lui ai donné un second souffle en la recouvrant de nouveaux carreaux. Elle a beaucoup vieilli la pauvre et attend gentiment. Plus de 2 ans d'attente, c'est de la patience ça pour une courtepointe. En ce qui me concerne, c'est l'idée de vivre un bon moment dans un bordel de ti-bouts de fils et d'avoir à tailler des tas de petits carreaux qui me fait «patienter», hum... Allez, Dominique, ta Brother t'attend, la couette de grand-maman aussi!
Et tout ça, sans patron. Je suis allergique, au sens figuré, c'est sûr. Ça me rappelle trop la jaquette laide du cours d'économie familiale et la robe rose flash, full années '80 que je n'ai jamais portée (j'aime les trucs à la mode, mais tsé chus pas folle quand même!). J'ai eu ma période rideaux aussi. J'en ai fait un char pis une barge des rideaux! Pis comme je ne jette rien, vous devriez voir les agrès qui sommeillent dans mes bacs de tissus -in case je me déciderais à les transformer en kèke chose de bien, pff, ouin, me semble-. Ça fait un gros 2 ans que j'ai acheté tout le tissu qu'il me faut pour recouvrir une vieille courtepointe dans laquelle je m'enrobe pour regarder la télé. C'est ma grand-mère Jeannette (que je n'ai pas vraiment connue, elle est décédée alors que je n'avais que 4-5 ans) qui a fait cette courtepointe. Lorsqu'Alizée a eu besoin d'une couverture pour son premier lit de grande fille, je l'ai récupée. Elle était dans un état lamentable et je lui ai donné un second souffle en la recouvrant de nouveaux carreaux. Elle a beaucoup vieilli la pauvre et attend gentiment. Plus de 2 ans d'attente, c'est de la patience ça pour une courtepointe. En ce qui me concerne, c'est l'idée de vivre un bon moment dans un bordel de ti-bouts de fils et d'avoir à tailler des tas de petits carreaux qui me fait «patienter», hum... Allez, Dominique, ta Brother t'attend, la couette de grand-maman aussi!
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